Portugal: uma juventude em revolta

Le remboursement de la dette… Le sujet obsède les militants du M12M. Pour chaque Portugais, l’endettement global du pays représente déjà une charge de 14 000 euros. «Le prêt de la troïka n’arrangera rien, comme en Grèce. Et les réformes exigées vont détruire le tissu économique et social du pays, s’indigne Paula. Tout cela au nom d’une dette qui nous est tombée dessus et dont nous ne connaissons pas la nature. Quelle est la part réelle, et la part spéculative ? Nous exigeons une étude sérieuse. Moi, je refuse de passer ma vie à payer cette chose odieuse…»
Ler o artigo "La jeunesse lisboète, cœur de la révolte permanente", Libération, 04/06/2011

"Non seulement la jeunesse est descendue dans la rue pour crier, pacifiquement, son malaise, mais leurs parents et grands-parents, de toutes sensibilités politiques, étaient là pour les soutenir", raconte, à Porto, João Moreira, 23 ans, diplômé d'histoire qui vivote dans le milieu associatif. "C'était bouleversant. Des gens pleuraient, ajoute-t-il, encore ému. Un homme de 79 ans a pris la parole. Il a clamé qu'il n'avait pas lutté contre Salazar pour voir son pays maltraiter ainsi sa jeunesse."
Ler o artigo "Portugal: portrait d'une "génération fauchée"", L'Express, 05/06/2011